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ADA fait son cinéma

Des courts-métrages avec de la théâtralité dedans

Parce qu'on est cinéphile, follement.

Parce qu'on aime inventer des formes qui ne ressemblent à rien (de ce qu'on a déjà vu).

Parce qu'on aime tellement jouer qu'on s'amuse aussi avec des caméras, des micros et des bancs de montage.

Parce qu'on aime les étudiant.e.s en BTS audiovisuel, qu'on aime former la jeunesse et tenter mille et un trucs avec elleux : on fait AUSSI des petits films.

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PARLE : Ceux qui comptent
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Mécanique du saccage
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Cabaret Beau Joueur : le clip 

Ce ne sont pas des teasers

Nous faisons bien sûr aussi des teasers. Mais nos petits films, c'est une autre histoire. C'est à chaque fois une exploration de ce que nous pouvons fabriquer, à partir de nos aventures théâtrales, avec les outils du cinéma. C'est une manière de mieux connaître les deux langages : celui du plateau de théâtre, que nous délaissons pendant quelques temps, celui du plateau de cinéma, que nous explorons dans l'intervalle. Théâtre et cinéma se révèlent l'un par l'autre, par leur complémentarité, par leur profonde étrangeté. Et bien sûr, nous faisons, avec les caméras, tout ce que nous ne pouvons pas faire au théâtre ; ramener nos tronches en gros plans, et puis celles des grands singes. Faire des split screens avec d'immenses machines outils. Travailler la bande son comme dans un film de Lynch, cramer les couleurs dans une incandescence apocalyptique.

Notre théâtre ne louche pas vers l'écran : il ne veut pas faire comme les séries ou les thrillers. Quand nous voulons faire du cinéma, nous faisons du cinéma. Et notre théâtre peut ainsi demeurer intact, dans notre amour du théâtre, de son langage propre, de ses infinies transfigurations de la pure présence. 

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